Pourquoi écrire?
Pourquoi est-ce que j’aime écrire ?
Pourquoi aujourd’hui ai-je décidé d’intégrer, de réintégrer l’écriture à mon quotidien ? Que peut-elle donc bien m’apporter ?
L’écriture: une libération
Tout d’abord, parce que l’écriture libère.
Elle permet de créer un sas entre le monde et soi.
On se met dans une bulle et on écoute sa petite voix. Cette petite voix qui nous souffle nos idées, les bonnes comme les mauvaises. La petite voix que l’on voudrait parfois faire taire et celle qui, au contraire, devrait prendre plus de place en nous encourageant, en nous poussant avec sa bienveillance.
Ecriture libératrice donc, salvatrice , aussi. Thérapeutique, souvent. Elle nous protège des agressions du quotidien, met à distance nos maux et nos démons. Nous aide à mieux gérer nos émotions, et je t’invite à décoouvrir mon article sur le sujet juste ici.
Et puis, l’écriture sublime.
Elle permet de laisser tomber les barrières, de magnifier un moment, de le rendre éternel.
De dire un amour.
Ecrire pour raconter une histoire. Inventer.
Ecrire pour raconter son Histoire. Témoigner.
Ecrire pour toucher. Ressentir. Transmettre. PARTAGER.
Ecrire pour partager
Oui, mais… comme cela peut être compliqué de partager son écrit!
Car l’écriture bouscule et réveille une multitude de sentiments.
La trouille de l’autre, notamment, de ce qu’il pourrait penser. De ce qu’il va forcément penser…
Pire, de son indifférence !
Ecrire c’est un grand saut dans le vide.
Dans le vide virtuel si on ne l’expose pas, dans le vide bien réel si on ose le faire.
Se mettre à nu. S’exposer. Accepter. S’accepter.
L’écriture: une force.
Heureusement, petit à petit, on passe cette étape car l’écriture a ce pouvoir si particulier de briser les peurs.
L’écriture libère, nous libère et libère la créativité. Chaque fois un peu plus.
C’est comme un rite initiatique chaque fois renouvelé.
Plus on écrit, plus l’envie est là, plus les idées se bousculent pour sortir.
Idées banales, idées géniales, idées bancales…peu importe.
De l’exercice imposé qui ouvre à toutes les perspectives au roman de fiction monté de toutes pièces par ses propres soins, en passant par la nouvelle ou encore le vertige poétique, l’écriture nous sauve, nous emporte, nous fait vibrer.
On se construit, on se reconstruit grâce à elle.
Il n’y a pas de tabou entre elle et nous. On peut tout lui dire. C’est notre plus grande confidente.
Palpitante, elle est là, présente.
Trop longtemps contenue ces dernières années, je la retrouve avec joie et valse de nouveau dans ses bras.
J’oublie la peur d’être jugée. Je la mets de côté.
Après tout, l’écriture n’est pas qu’un exercice de style, c’est aussi toute la personne qu’il y a derrière, celle qui tient la plume. Sa vie, ses émotions, sa vibration. Ses qualités, ses faiblesses.
Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise réponse en écriture. Il y a des tentatives, essais transformés ou merveilleuses ratures.
Il y a du cœur. Il y a de l’audace.
Chaque mot porte en lui une part de la narration, une part de l’histoire, de notre histoire.
Les mots prennent d’ailleurs souvent le pas sur nos intentions de départ et nous guident vers d’autres lieux.
Ils sont facétieux, les mots !
Laissons-les faire !
Laissons-nous faire !
C’est délicieux!
Et toi, l’envie d’écrire te prend-elle un peu, beaucoup, passionnément, à la folie…pas du tout ?
Pourrais-tu nous dire pourquoi?
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