Comment gérer la critique?

Quand on crée, que ce soit en écriture, en photo, de ses mains, sur les planches, on s’expose au regard d’autrui et par là-même, à la critique.

J’avoue que c’est une des raisons au départ qui m’a empêchée de faire bien des choses lorsque j’étais plus jeune.

Du coup, pour ne pas en souffrir, j’ai pris d’autres chemins que celui de la création …ce qui ne m’a d’ailleurs pas évité les critiques.

En réalité, le simple fait d’être soi, de vivre sa vie, de sortir, d’exister nous expose aux critiques.

L’être humain a malheureusement cette tendance, fâcheuse, il faut bien l’avouer, à aller chercher ce qui ne va pas chez l’autre pour se rassurer, assouvir son désir de médisance, ou que sais-je encore.

Mais alors, comment faire pour gérer la critique?

On ne critique pas ce qu’on ne voit pas

Créer, c’est donc finalement s’exposer plus massivement aux critiques.

Et encore ! Parfois, on pense qu’on va être vu, repéré dans les 5 minutes qui suivent la publication de notre premier article et en réalité personne ne prête attention à nos réalisations.

En me lançant dans l’aventure de l’auto-entreprenariat, j’ai réalisé cela.

Je me faisais toute une montagne de ce que les gens allaient dire, de comment allaient être reçues mes idées, et en fait, très peu de personnes se sont intéressées à mes débuts. Et croyez-moi, c’est un soulagement !

Je fais, je montre et personne ne regarde… et c’est GENIAL !

Non, je ne suis pas folle, juste une timide qui se soigne et qui avait besoin de cette étape pour poursuivre son avancée.

Car pendant que personne ne me regardait, j’ai pris confiance et j’ai continué de créer.

Plus je créais, plus j’osais montrer.

Plus je montrais, plus j’osais parler de ce que je faisais.

Un cercle vertueux s’est installé.

Un cercle qui a su trouver sa force, sa vibration positive et qui ne m’a plus lâchée.

Jusqu’à ce que les premières critiques arrivent…

et à ma grande surprise, elles étaient positives !

Apprendre à voir le positif dans la critique

Eh oui, là aussi, on se focalise trop souvent sur le négatif et on pense d’abord aux mauvaises critiques.

Mais il faut savoir et retenir qu’il y en a aussi beaucoup de bonnes.

Des critiques bienveillantes qui vous encouragent.

Des critiques qui vous aident à progresser.

La fameuse critique constructive !

Finalement, les mauvaises critiques, celles qui sont là pour écorcher et faire mal, sont rarement dites en face et ne sont pas si nombreuses. Il faut apprendre à s’en détacher, à mettre en route un petit radar pour les repérer.

Par contre, les positives et celles qui font évoluer, celles qui nous remettent en question pour avancer, ont véritablement leur voix.

On apprend à vivre avec, accuser le coup quand une création ne plaît pas ou tombe à côté, parce que, justement, on a des retours constructifs.

Accepter  la critique

Par ailleurs, une remarque positive peut aussi être difficile à entendre, quand on n’y a pas été habitué(e).

Il faut savoir quoi faire de toutes ces belles choses qu’on nous dit. En effet, on peut penser qu’on ne les mérite pas. Alors, on atténue, on justifie pour ne pas paraître pédant, prétentieux. Et on ne profite pas du bénéfice des mots qui nous sont adressés, ni de la générosité de la personne qui nous les offre.

Apprendre à apprécier, à savourer ces mots est important.

C’est ainsi qu’on cultive notre confiance, notre bien-être, notre estime de soi.

C’est ainsi qu’on met à distance le regard des autres, ce que l’on peut penser de nous, aussi.

Car, après tout, « on le vaut bien », comme dirait…qui, déjà ?

 

Reconnaissons notre valeur.

Ne la nions pas.

C’est tellement beau de féliciter quelqu’un, de l’encourager sur ce qu’il est, ce qu’il ou elle a accompli.

Pourquoi ne pas l’accepter aussi naturellement pour nous?

 

La critique: un révélateur

La critique sert aussi à ça.

A nous ouvrir les yeux sur ce qu’on ne voyait pas ou ce qu’on voulait pas voir.

Elle ouvre des portes et oblige à s’arrêter.

 

Je t’invite cette semaine à créer, faire, oser sans te soucier de la critique…

et à l’accepter les bras ouverts si elle s’invite sous sa plus belle forme.

Qu’en penses-tu?