Écrire est un acte d’expression personnelle et créative qui peut parfois être entravé par la crainte de blesser nos proches ou de trop les exposer.

La peur du jugement et du regard de nos proches peut devenir un obstacle majeur à notre liberté d’écriture. Cependant, il est crucial de comprendre comment surmonter ces appréhensions pour permettre à notre plume de s’épanouir sans entraves. Surtout si on veut écrire son livre.

Voici 6 stratégies à prendre en compte pour t’y aider.

 

Comprendre la nature de la peur

femme mi cachée visage

La peur de blesser nos proches en écrivant est souvent enracinée dans notre besoin inné de connexion et d’approbation. Cependant, il est important de reconnaître que l’écriture est une exploration personnelle et que chaque mot n’est pas nécessairement une attaque directe envers nos proches. La compréhension de cette nuance peut aider à dissiper la peur initiale.

De même, une fois cette distanciation prise, on peut aussi se défaire plus ou moins facilement de ce besoin de reconnaissance qu’on cherche constamment chez nos proches.

Écrire, ce n’est pas faire plaisir c’est être vrai. Que ça plaise ou non.

 

Développer la communication

La communication ouverte avec nos proches est essentielle pour surmonter la peur de les blesser ou la peur de leur regard.

Expliquer le processus créatif et la nécessité d’exprimer librement nos pensées peut créer une compréhension mutuelle. Souvent, nos proches peuvent être plus compréhensifs lorsque nous partageons nos motivations et nos intentions derrière nos écrits.

Dans le cas où la communication directe est compliquée, se tourner vers une exploration plus profonde de soi-même devient crucial.

Comprendre nos motivations, nos sentiments et les racines de nos écrits peut fournir un éclairage sur la manière dont nous pouvons éviter de blesser nos proches involontairement et éviter que le livre ne se transforme en une arène où on règle ses comptes.

 

Établir des limites personnelles

La création d’une frontière claire entre notre espace créatif et nos relations personnelles peut aider à atténuer la peur de blesser nos proches. Reconnaître que notre écriture est une extension de notre monde intérieur et non une attaque délibérée peut aider à établir des limites saines.

Ce que j’écris est certes influencée par mon vécu mais n’est en aucun cas relié directement à la situation fictive que je développe.

 

La fiction éclairée par la réalité

L’utilisation de la fiction peut être une manière puissante de transmettre des idées sans impliquer directement nos proches.

En créant des personnages et des situations fictifs, nous pouvons exprimer des émotions et des expériences sans craindre de blesser quelqu’un de manière réelle.

Bien sûr, on pourra reconnaître un oncle ou un parent mais une distance est posée et atténue le choc. Elle peut même susciter une remise en question, des réflexions qui peuvent avoir un impact positif dans nos relations.

De même, en utilisant la fiction inspirée par des expériences réelles, nous pouvons créer des récits qui reflètent nos sentiments sans exposer directement nos proches. Cette approche offre une voie intermédiaire entre l’expression personnelle et le respect des relations, offrant une liberté créative tout en maintenant une certaine discrétion.

 

Utiliser des métaphores universelles

Opter pour des métaphores et des analogies peut être une manière efficace de communiquer des idées sans recourir à un langage direct. Cela permet de créer une distance émotionnelle tout en transmettant des messages significatifs, préservant ainsi l’équilibre entre la créativité et le respect des relations.

 

L’importance de l’authenticité

Écrire authentiquement signifie rester fidèle à soi-même, même si cela implique d’aborder des sujets difficiles.

La peur de blesser peut souvent découler d’un manque d’authenticité. En embrassant notre véritable voix, nous pouvons écrire avec sincérité tout en minimisant le risque de malentendus.

 

Que retenir ?

Se défaire de la peur de blesser nos proches lors de l’écriture nécessite un équilibre délicat entre l’expression personnelle et la considération des sentiments des autres.

En comprenant la nature de cette peur, en communiquant ouvertement, en établissant des limites, en utilisant la fiction comme voie d’expression et en restant authentique, nous pouvons libérer notre plume avec sérénité, créant ainsi un espace où l’expression personnelle et les relations peuvent cohabiter en harmonie.