Ecrire, oui…Mais par quoi commencer?

Une question de temps et de lieux

La série sur les débuts se poursuit et aujourd’hui nous évoquerons deux points importants pour bien démarrer en écriture: le temps et le lieu.

Je pense effectivement que le cadre que l’on s’offre est primordial pour se sentir plus confiant, plus serein face à l’écrit.

Un temps pour soi

Ecrire c’est trouver du temps pour le faire.

Se dégager du temps, rien que pour cette activité.

Couper les portables, les distractions.

Se centrer, se concentrer, laisser venir les idées et ne pas les effarer avec trop de bruits, trop de pensées parasites.

Fixer un moment dans son emploi du temps.

Quelques minutes si l’on souhaite un rituel, un peu plus si l’on veut faire avancer un écrit plus long. Tout dépend de l’objectif.

Pour ma part, j’aime écrire mes pensées le matin telles qu’elles surgissent, comme le recommande Julia Cameron. Les fameuses pages du matin. Des pages où on laisse libre cours à ses pensées. Sans filtre. Les bonnes comme les mauvaises.

Si je dois travailler sur un texte plus long, par contre, je vais alors fixer un créneau noir sur blanc sur mon agenda.

Je le valide ainsi, comme un engagement que je prends vis-à-vis de moi-même.

Au début, je ne visais pas trop haut, je définissais deux plages horaires sur la semaine afin d’être sûre de m’y tenir.

Petit à petit, j’ai augmenté la fréquence. D’une part, parce que j’ai dégagé du temps pour me lancer dans ma reconversion et d’autre part parce que l’écrit y tenait une place fort importante.

J’aime aussi écrire le soir. Je me sens plus apaisée car c’est la fin de la journée, les enfants sont couchés. Je suis dégagée de toutes responsabilités jusqu’au lendemain matin…ou presque ! Si la petite dernière ne se réveille pas !☺️

Trouver une OASIS

Ce qui m’aide aussi beaucoup pour écrire, démarrer parfois, c’est le lieu dans lequel je me trouve.

Ma bulle

A mon bureau, le matin, la fenêtre ouverte pour profiter d’un tout petit peu d’air…Ensuite, il fait trop chaud, ici, au Vietnam. J’entends le chant des oiseaux. La lumière entre dans la chambre. J’ouvre mon ordinateur, la maison est calme. Je suis prête.

Intérieurs

Parfois, j’ai besoin de sortir. J’aime alors m’installer dans un café.

Je choisis avec soin mon fauteuil, ma place. Je fais en général attention à ne pas avoir la lumière trop en face, car elle éblouit.

Le lieu doit être lumineux, frais. L’ambiance, simple. Je fuis en général les cafés branchés.

J’observe mon entourage, m’imprègne des bruits. Je n’écoute pas les conversations mais pêche parfois un mot de-ci, de-là. Un mot qui pourra déclencher une idée, une sensation et libérer l’écriture.

Je décris alors, tout simplement, juste pour me mettre en train. Faire chauffer la plume et les neurones, appeler les mots. Cela peut-être la description du lieu en lui-même, d’une personne, d’une voix, de la musique qui passe…

Une suite de mots pour ouvrir les vannes.

Extérieurs

Et quand je peux, quand il ne fait pas trop chaud, j’aime écrire dehors. Je m’installe au VERT.

Quand je rentre en France, j’apprécie particulièrement d’écrire dans le jardin, quand tout le monde dort encore…Bon, c’est vrai, c’est rare, vu l’heure matinale à laquelle se lèvent mes lutins ! Donc, pour être honnête, je dirais quand tout le monde dort encore…ou presque ! 🙂

M’adosser contre la pierre de la maison, respirer les odeurs de rosée, regarder la montagne autour de moi, respirer.

Ca ne dure souvent pas très longtemps, mais je prends ce que je peux. 🙂

 

Et toi, comment t’organises-tu ou t’organiserais-tu pour écrire ?

Quels sont les lieux qui t’inspirent, les lieux où tu aimes écrire ?

Poursuis ta lecture sur le sujet avec le dernier épisode de la série « Ecrire?  Oui…Mais par quoi commencer ? ».

Belle semaine en attendant !