Ecrire, oui, mais par quoi commencer?
Ecrire,un état d’esprit
Tu as envie d’écrire mais tu ne sais pas par quoi commencer. Tout est flou.
Tu n’as pas d’idées ou beaucoup trop. Tu te dis que ça n’en vaut pas la peine. Que de toutes façons, c’est bien trop difficile!
Hop, hop, hop! Ca suffit! Fais taire cette petite voix pas sympa et lis cet article qui va t’aider à éclater quelques fausses idées!
Changer l’angle de vue
« Tu veux écrire, eh bien, vas-y, fonce ! Prends du papier et un stylo, et écris ! »
« Euh, oui…mais c’est que…enfin…qu’est-ce que je peux raconter ? »
Derrière le terme « écrire » on met très souvent des GRANDS mots, comme « roman », « écrivain », « talent », « prof de lettres », « études littéraires », « critiques »,…
Or, tous ces mots font peur.
Pire , ils nous bloquent !
Parce que dans 95% des cas, on ne rentre dans aucune de ces cases !
Du coup, on n’ose pas écrire, ou même dire que l’on aime ça. On se censure.
Or, ne pas rentrer dans les cases ne signifie pas pour autant que l’on a rien à dire ou que l’on n’a pas une jolie manière de l’exprimer. N’est-ce pas Zézette ? 😉
Se concentrer sur l’essentiel
Pour commencer en écriture, je dirais donc qu’il est nécessaire de dédramatiser, de déshabiller le mot écriture de tous ces accessoires et vêtements clinquants pour n’en conserver que l’essence.
Celle d’écrire pour soi, pour se faire du bien, parce qu’on en a besoin, pour se libérer, et non pour donner à voir nécessairement, épater les lecteurs avec des figures de style uniques et autres prouesses littéraires.
Commençons donc par écrire pour se faire plaisir, sans jugement. Ecrire, pour transmettre. Poser des mots qui sortent de notre esprit, envoyés à notre plume pour communiquer notre état du moment.
Transformés ou pas, métaphorisés ou non.
Relayer au loin la petite voix qui dit que nous en sommes incapables, que ce qu’on a à dire est très, trop banal.
Rien n’est banal s’il vient de nous et qu’on éprouve le besoin de l’exprimer.
Tu n’es pas banal(e). Personne ne l’est.
Quelques pas de danse…
Imagine-toi maintenant en train de danser. Tu es à une soirée et tu danses avec tes amis. La musique est bonne, l’ambiance est festive et chaleureuse.
Fais-tu attention à tes pas ?
Te demandes-tu:
« Est-ce bien la première position qu’il faut placer là maintenant? Euh, non ce serait plutôt la seconde! Non…? »
ou, « Est-ce que je fais correctement le déhanché que le prof de zumba m’a appris hier ? »
Non ! Tu danses, tout simplement.
Tu bouges avec bonheur, tu t’amuses et tu te laisses emporter par le rythme, sans faire attention au regard des autres ni à ce qui est correct ou pas.
Tu ne cherches pas à satisfaire les autres, à bien faire. Tu vis l’action. Tu vis le moment.
En écriture, il est important de se rappeler de faire pareil, surtout quand on commence.
Laisse-toi aller, fais danser les mots sur ton tempo et tu ne manqueras pas de transmettre tes émotions.
Emotions qui font l’âme d’un écrit et ravissent les lecteurs.
Tu peux lire la suite de la série sur les débuts en écriture, juste ici pour aller plus loin.
En attendnat, je t’invite à travailler ton état d’esprit,
à t’accepter avec tes fêlures, tes faiblesses et à valoriser tes points forts, ton originalité.
Prépare ainsi le terrain pour amorcer les idées!
Je te conseille d’ailleurs d’avoir un stylo et un carnet à portée de main car si ton mental est chaque jour un peu plus positif, tu passeras à l’action sans même t’en rendre compte. Les pages ne resteront pas blanches très longtemps!
J’ai commencé avec un petit carnet sur lequel je note le petit – ou grand- bonheur du jour.
A relire les jours gris….
Très belle idée Ghislaine!!