Se réinventer en expatriation  – 4 actions à poser pour démarrer cette transformation

 

Tu es partie vivre dans un nouveau pays. Tu ne te sens pas trop à ta place mais tu sens que tu as besoin de quelque chose de nouveau. Tu sens que tu as besoin de tenter quelque chose de nouveau pour toi, pour te sentir pleinement toi et remettre du sens dans ta vie.

Et si tu profitais de ton expatriation pour te réinventer ?

Partir à l’étranger, c’est découvrir une nouvelle culture, un nouveau monde. C’est aussi remettre ses repères en jeu, plonger dans l’inconnu. Un inconnu géographique et culturel, mais aussi psychique.

Dans un article précédent, j’évoquais de manière non exhaustive la difficulté d’être maman en expatriation. Cette idée qu’on ne peut pas se plaindre car on mène une vie idéale. Du moins, en apparence.

Aujourd’hui, je souhaite évoquer des actions à poser pour démarrer une transformation positive, que ce soit pour rebondir ou pour se réinventer.

Vivre à l’étranger, c’est une aventure hors normes, qui dépasse ce qu’on peut imaginer. On essuie des échecs, on vit aussi de belles réussites et de grands bonheurs.

Le principal est peut-être celui de pouvoir oser entreprendre pour nous.

Oser sortir de sa zone de confort.

Comment se réinventer en expatriation ?

Voici 4 actions à poser pour démarrer la transformation.

 

Expatriée : quel constat ?

Ca y est, on saute à pieds joints dans notre expatriation.

On est installé dans notre nouvelle ville, dans notre nouvelle vie.

On a commencé notre boulot, ou bien on a pris nos marques à la maison si on ne travaille pas. Les enfants, si on en a, sont à l’école, tout semble rouler.

Or, une sensation de vide, de vertige peut nous envahir. La sensation qu’on n’est pas à sa place, qu’il y a peut-être un autre chemin à prendre.

Ce sentiment, on le connaît. Il nous taraude depuis quelques mois, quelques années même.

Cette envie de faire autre chose, de tenter une aventure différente.

Et si l’expatriation, avec tous ces nouveaux éléments, ces nouvelles énergies, nous permettait finalement d’essayer ?

Plutôt que de râler et d’être dépitée ou dans le regret, si on tentait de faire un pas et de se réinventer ?

 

Poser ses objectifs de vie

C’est le moment de prendre le temps de la pause.

De quoi est-ce que j’ai envie ?

Comment et où je me vois dans 10 ans ?

Que puis-je mettre en place dès maintenant pour réaliser ce rêve, cet objectif de vie ?

On essaye de se projeter dans un idéal de vie.

Une fois que cela est fait, on découpe cet objectif pour le rendre tangible, pour le rendre réalisable.

On pose de petits objectifs. De petits pas à faire.

En expatriation, on a peut-être plus la possibilité de prendre ce recul, de faire ce pas de côté pour s’attarder sur ce qu’on souhaite vraiment pour nous. En effet, on a déjà déplacé notre quotidien, ce qui a bouleversé des choses, et on sait désormais que rien n’est jamais figé.

 

Identifier ses limites, ses croyances limitantes

On a dressé un constat de ce qu’on ressentait à un moment précis. On a posé nos envies, nos rêves, nos aspirations.

On commence à avoir une idée ou bien, ça y est, on sait ce qu’on veut pour nous.

Il est alors temps d’aller affronter nos croyances limitantes, d’aller identifier nos freins pour pouvoir démarrer notre transformation.

Pour identifier ces croyances, on peut entamer un travail sur soi en allant voir un professionnel, un psy, un thérapeute.

On peut également travailler sur le corps, la mémoire du corps, avec la micro-kiné, l’acupuncture. Pour avoir testé la micro-kiné, je la recommande chaudement. Cette technique permet de lever des blocages, des traumas que le corps emmagasine et n’arrive pas à débloquer.

On peut également décider de suivre un coaching. D’excellentes formations existent aujourd’hui.Ce sont des accompagnements qui vont nous booster et nous pousser à nous dépasser. Et quand on a un professionnel compétent qui nous guide, les choses vont bien plus vite!

Ce sont des propositions que je donne, rien d’exhaustif , mais j’insiste sur le fait qu’il est fondamental d’arriver à cerner ses limites, ses croyances limitantes pour pouvoir se réaliser. Pour pouvoir oser se réinventer.

 

Voir l’expatriation comme une opportunité

Changer de perspective

Même si c’est difficile, même si la réalité peut sembler bien noire, si on ressent le besoin de changer et qu’on n’est pas complètement à plat, il faut essayer de changer ses lunettes.

Par « changer ses lunettes », j’entends changer sa façon de voir les choses.

Essayer de chasser les « oui, mais », par exemple.

OUI MAIS: ce sont 2 petits mots qui nous plombent par excellence et qui s’installent très vite.Qui nous parasitent.

D’ailleurs, tu peux penser que tu ne les dis pas. Essaye un jour d’en faire la traque et tu pourrais être surprise.

« Oui, mais », c’est l’anesthésiant à toute volonté de faire autrement.

Alors, chassons-les, et valorisons seulement le « Oui, allez! ».

 

Se faire le responsable de ses émotions

Autre truc qui peut aider pour démarrer une transformation positive:

se dire qu’on est responsable de nos émotions.

Et que donc on peut décider de les transformer.

Si on identifie, par exemple, une émotion négative, on peut l’accepter et se dire qu’on ne veut plus la ressentir.

On identifie des points positifs qui viendraient contrebalancer cette émotion, et on essaye de changer d’orientation, d’aller vers une émotion plus constructive.

En disant cela, je sais combien cela peut sembler ridicule et vous pouvez vous dire que c’est facile à dire mais pas à faire, ou bien qu’en réalité ça ne changera rien.

Je t’assure que si, ça change beaucoup.

Je peux être quelqu’un de très sombre. Vraiment. La première à me tirer vers le bas quand cela ne va pas. Depuis que j’ai pris conscience que oui, je peux décider de ne pas être sous le contrôle d’une émotion négative, je dois dire que cela m’aide. Dans ma vie personnelle et professionnelle.

Evidemment, cela ne se fera pas du jour au lendemain. il faut pratiquer cet exercice, cette forme de pensée pour pouvoir la transformer en un réflexe, un automatisme qui aura un impact positi sur toi.

Ce qui peut aider aussi, c’est qu’en expatriation, les opportunités, les découvertes sont peut-être plus visibles.

On est plus sensible à ce qui est nouveau, à ce qui est très différent de nous.

Cela peut nous permettre de voir les choses avec des couleurs un peu plus gaies, dès lors qu’il s’agit d’un changement de vie.

 

S’expatrier, c’est en finir avec les étiquettes!

En expatriation, on a moins ce regard de nos proches qui pourraient nous empêcher de faire les choses différemment. De faire les choses pour nous.

On peut recommencer.

On peut être qui est on vraiment et non plus celle qui répondait aux attentes des autres. On peut enfin sortir de ces satanées cases!

Comme on a affaire à d’autres codes, autant en profiter!

Sachons apprécier et mettre à profit cette nouvelle forme de liberté!

 

Se réinventer au cours d’une expatriation, c’est possible !

  • Fais un premier constat de ce que tu vis, de ce que tu traverses une fois dans ton pays d’accueil
  • Identifie ce dont tu rêves. Pose des mots sur tes envies, tes ambitions, tes objectifs de vie et découpe ce rêve en petits objectifs qui ne te font pas peur
  • Identifie tes croyances limitantes pour savoir quoi mettre en place pour réaliser ton rêve
  • Vois l’expatriation comme une opportunité, une nouvelle liberté qui te donne la possibilité de faire complètement autre chose que ce que tu avais l’habitude de faire.

 

J’ai oublié quelque chose? Apporte ton grain de sel à l’édifice en commentaire!😉