La peur de mal faire en écriture est un obstacle fréquent pour de nombreux écrivains, qu’ils soient débutants ou expérimentés. Cette peur peut paralyser la créativité et entraver la capacité à s’exprimer efficacement. On se dit qu’on ne sait pas, qu’on fera mal et on n’ose pas se lancer.
Dans cet article, nous allons explorer les causes de cette peur et fournir 6 conseils pratiques pour la surmonter.
Pourquoi a-t-on peur de mal faire en écriture ?
L’autocritique excessive
L’une des causes principales de la peur de mal faire en écriture est l’autocritique excessive. On a souvent des attentes élevées pour nos textes et on craint que nos écrits ne correspondent pas à ce qu’on veut. Cette pression auto-imposée peut être paralysante, et nous empêcher de commencer ou de progresser dans notre travail.
La comparaison avec les autres
Il arrive trop régulièrement qu’on se compare à d’autres écrivains publiés ou célèbres, ce qui nous bloque. Cela nous bloque parce qu’on se dit qu’on ne fera jamais aussi bien. On se dit que tel(le) grand(e) auteur(e) a déjà mieux formulé notre message avant nous. Parfois, c’est notre entourage qui nous dit : « Mais attends, tu veux écrire ? Mais tu n’es pas Victor Hugo ! »
Le couperet tombe avant même d’avoir essayé. Le doute s’immisce, la confiance s’étiole. On se demande si notre travail sera à la hauteur des normes établies par des écrivains accomplis, et on prend la terrible décision de ne pas mettre nos idées sur papier.
La peur du jugement
La peur d’être jugé par les autres est une autre source majeure de la peur de mal faire en écriture. On craint souvent les critiques négatives ou le rejet de notre travail par les lecteurs ou les éditeurs (si on veut publier), ce qui peut nous décourager de poursuivre notre passion pour l’écriture.
On redoute aussi la réaction de notre proche, surtout si on écrit sur nous, sur notre vécu. On se dit qu’on peut blesser, choquer et on recule.
Comment surmonter la peur de mal faire en écriture ?
Accepter que le premier jet soit imparfait
L’une des clés pour surmonter la peur de mal faire en écriture est d’accepter que le premier jet de son travail ne sera pas parfait. L’écriture est un processus évolutif, et il est normal d’avoir des idées et des écrits imparfaits au début.
L’important est de commencer à écrire sans s’attarder sur la recherche de la perfection dès le départ. Ecrire d’une traite, se fier à son instinct d’auteur(e).
Il sera toujours temps de retravailler le texte ensuite lors de la relecture et de la réécriture, autre grand axe du travail d’écrivain.
Établir un cadre de travail positif
Créer un environnement de travail positif qui favorise la créativité aide à se lancer et à tenir un rythme d’écriture. Cela peut consister en une routine d’écriture régulière, un espace de travail confortable ou encore une ambiance musicale apaisante.
Plus on se sent à l’aise, moins on est enclin à s’inquiéter de mal faire en écrivant.
Éloigner la comparaison
Règle numéro une :
Éviter de se comparer constamment à d’autres écrivains !
…ou à d’autres personnes qu’on connaît et qui écrivent ou sont dans le milieu des lettres.
Chacun a son propre style et son propre rythme d’écriture.
Au lieu de se concentrer sur ce que font les autres, concentre-toi sur ta propre évolution en tant qu’écrivain.
Écrire d’abord pour soi
Lorsqu’on commence un projet d’écriture, on écrit d’abord pour soi.
Je t’invite vraiment à t’éloigner de l’idée d’un public potentiel. Cela te facilitera la tache au moment d’exprimer tes idées librement sans te soucier du jugement extérieur.
Tu pourras ensuite réviser et peaufiner ton travail pour le rendre plus accessible à un public plus large.
Partager ton travail progressivement
Pour surmonter la peur du jugement, commence par partager ton travail avec des amis de confiance. Les membres de la famille ne sont pas toujours les mieux placés pour découvrir ton texte en premier, sauf si tu sais qu’ils auront un jugement le plus objectif possible.
En effet, j’ai remarqué que les remarques et critiques de nos familles nous touchent particulièrement et viennent nous invalider plus facilement alors qu’elles ne sont souvent pas objectives. Donc, prudence quand on décide de montrer son texte à sa famille.
Lorsque tu montres ton texte, n’hésite pas à demander clairement des commentaires constructifs et utilise-les pour améliorer ton écriture. Tu peux préparer un petit questionnaire pour guider tes premiers lecteurs dans leur lecture si tu le souhaites.
À mesure que tu gagneras en confiance, tu pourras envisager de partager ton travail avec un public plus large. Les réseaux sociaux permettent cette diffusion aujourd’hui et beaucoup d’auteur(e)s ont commencé comme cela.
Participer à un atelier d’écriture
Rien de mieux pour briser la glace, décomplexer l’écriture et gagner en confiance !
Dans un atelier d’écriture, tout est fait pour que tu te sentes à l’aise et que tu puisses dérouler le fil de tes idées quelque soit ton expérience. Au fur et à mesure des ateliers, ta plume va s’affirmer et tu auras en plus la possibilité de lire tes textes aux autres participants, ce qui, pour la confiance est un un gros plus !
Et noix de coco sur le banana cake : tu découvriras aussi plein d’astuces pour débloquer la panne d’inspiration et ne plus buter contre la peur de la page blanche.
La peur de mal faire en écriture : un défi commun pour de nombreux écrivains
La peur de mal faire en écriture est un défi commun pour de nombreux écrivains, mais il est possible de la surmonter.
Adopter une approche positive, accepter l’imperfection, se concentrer sur sa croissance personnelle ou encore passer la porte d’un atelier d’écriture nous aident à progresser dans notre art et à surmonter l’angoisse de la page blanche.
L’écriture est un voyage, et chaque mot écrit est une étape vers l’amélioration et la réalisation de ton potentiel en tant qu’écrivain.
Alors, crois en toi, n’aie pas peur de mal faire.
Tremble plutôt à l’idée de ne pas essayer du tout !
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