6 excellentes raisons d’écrire un livre en expatriation

 

En quoi l’expatriation est le bon moment pour écrire ton livre ?

Pourquoi écrire en expatriation ?

Voici 6 excellentes raisons de t’y coller…et le plus tôt possible !😁

 

Se donner un objectif

 

Quand on vit en expatriation, qui plus est quand on a suivi son conjoint, on peut se retrouver un peu perdue dans notre nouvel univers, dans notre nouvel espace-temps.

On ne sait plus trop quoi faire ni comment, on ne sait plus trop à quoi on sert.

On vit une sorte de crise identitaire importante qui peut nous submerger et nous faire plonger dans une déprime profonde.

Ecrire nous sort de cet état de déprime.

Ecrire nous ranime.

Ecrire un livre en expatriation, c’est se donner un objectif.

Un objectif de vie mais aussi un objectif créatif, artistique qui va venir réveiller notre cerveau droit, intuitif et émotionnel.

Qui va venir allumer en nous l’idée qu’on a des ressources incroyables qu’on ne soupçonnait pas et qui ne demandaient qu’à être vues.

Du coup, se lever tous les matins prend une autre couleur.

On a envie d’y aller, d’aller à la rencontre de notre histoire, de nos héros ou de notre quotidien si on écrit sur la vie de tous les jours.

Notre énergie vitale et créative revient en force et ça fait du bien ! Youhou !🥳

 

Se sentir moins seule

Ecrire un livre en expatriation, c’est aussi rester connectée aux autres.

L’écriture est peut-être un acte solitaire mais c’est aussi et surtout une rencontre. Une rencontre avec des personnages, une intrigue, une rencontre avec les gens.

On a besoin de connaître les autres pour écrire. Et pour les connaître, il faut aller à leur rencontre. On sort, on va vers eux.

Qu’on écrive de la fiction ou du récit de vie, on doit aller vers les autres pour comprendre, recueillir des informations. Il faut prendre ce temps d’aller explorer le terrain sur lequel on a choisi d’écrire.

Ecrire un livre, c’est aussi rester connectée aux autres car on écrit pour quelqu’un. On pense à notre lecteur idéal quand on écrit. Il est présent, à côté de nous, dans chaque étape.

Un écrivain complètement déconnecté du monde est rare.

La curiosité est en effet l’un des traits de caractère des écrivains. Peu importe qu’on soit connu ou non, quand on a envie d’écrire c’est parce qu’on a envie de partager une idée, une vision. C’est parce qu’on est curieux du monde et de la réaction que les autres auront sur ce monde.

 

Témoigner, raconter

Ecrire un livre en expatriation, c’est aussi être le témoin d’un quotidien. Ecrire sur la vie de tous les jours. Mettre en valeur sa beauté. Sa singularité.

Partager une vision de la vie.

Conserver une trace de son passage dans une ville, un pays.

D’un moment de sa vie, de la vie.

Créer du lien dans ce témoignage et inciter les lecteurs à échanger sur le sujet.

Raconter comment on a vécu une expatriation. Rassurer, secouer, se livrer.

On s’engage alors dans une action forte, qui mobilise chaque parcelle de notre corps et de notre esprit.

On a un but : dire qu’on n’est pas seule à avoir vécu cela.

 

Développer de nouvelles compétences

Ecrire un livre, c’est aussi développer de nouvelles compétences, se surprendre, surmonter des défis.

En effet, on ne se lève pas toutes en se disant :

« Ce matin, je vais écrire un livre ! »

Au contraire, on a tendance à croire que c’est une activité qui ne nous est pas réservée. Elle est pour les « grands esprits », les littéraires reconnus.

Qui sommes-nous, simples femmes à l’étranger, pour se lancer dans une telle entreprise ?

On a bien tort.

On est toutes capables d’écrire. Et de créer.

Ecrire un livre, c’est oser se faire confiance.

Oser se lancer en se moquant du qu’en dira-t-on.

On sait qu’on doit l’écrire, on sent qu’il faut écrire ce livre.

On sait organiser, trier, prendre des notes, recueillir des infos et en vérifier la provenance.

On sait s’amuser, rêver.

On a plein de ressources en nous pour démarrer.

A nous ensuite de nous autoriser à développer des compétences propres à la rédaction d’un livre pour pouvoir le structurer, construire notre intrigue et aller au bout de notre manuscrit.

C’est une aventure passionnante ! Et de voir qu’on en est capable, petit à petit, procure une fierté sans nom !

 

Rester active intellectuellement

C’est pas beau ça ?

En expatriation, selon l’endroit où on vit, on peut penser qu’on tourne en rond intellectuellement. Et ce n’est pas mépriser le pays d’accueil que de dire cela. C‘est juste que parfois, oui, on peut se sentir frustrée intellectuellement parlant.

Parce qu’on ne parle pas la langue du pays, parce qu’on n’a pas accès à un lieu culturel connu, parce que…plein de raisons !

Ne jugeons pas, cet état existe et il est fondamental de ne pas le nier.

Ecrire un livre peut alors être une formidable occasion pour réactiver ce bouillonnement intellectuel.

Comme je le disais, écrire nous oblige à aller vers les autres, à comprendre, à être curieux et à vérifier ses sources.

Il faut croiser les regards, être agile d’esprit pour bien mener son intrigue.

Intellectuellement, on est sans cesse en ébullition et ça donne un grand regain d’énergie. Ca restaure notre estime de soi.

Sans parler du sourire sur le visage dès qu’on pense à son manuscrit !😉

 

Se sentir bien

Conclusion évidente si vous avez lu tout l’article: écrire un livre, c’est se sentir bien !

Et en expatriation, on en a bien besoin !

Être loin de nos proches, à l’autre bout du monde ou non, isolée, c’est une sacrée épreuve !

Ce n’est pas facile tous les jours.

Je le répète encore, l’expatriation, ce n’est pas vivre sous les cocotiers et se la couler douce en buvant des cocktails au bord de la piscine. D’ailleurs, ce serait terriblement ennuyeux !

Non, l’expatriation, c’est un bouleversement de chaque instant, un équilibre instable, surtout quand on a suivi son conjoint. Avec des hauts et des bas.

Ecrire un livre remobilise.

Ecrire un livre nous donne cette possibilité de nous retrouver, de retrouver une place. La nôtre. Puisqu’on va enfin montrer qui on est pleinement à travers notre regard sur le monde qui nous entoure, ou à travers l’histoire qu’on va inventer.

Et ça, c’est précieux !

Se sentir bien, gonflée à bloc, pleine d’envie et d’allant, c’est juste du bonheur !

Je le sais, je l’ai vécu.

Ce sentiment que tout est possible, les étoiles dans les yeux, tout ça, c’est ce que chacune d’entre nous doit avoir la chance, la possibilité de ressentir en expatriation !

Pour ne pas se perdre, pour se sentir vivante et entière.

 

Tu ne crois pas ?

Quelles sont les raisons qui te poussent à écrire ?