Comment commencer à écrire ?
Comment savoir par où commencer ?
Comment écrire et pourquoi ?
Dans cet article, je te propose 5 points pour t’aider à commencer à écrire et ne pas rester bloquée.
Si tu avais besoin d’être accompagnée au-delà de cet article, je te propose aussi un accompagnement aux petits oignons dans mon atelier d’écriture Tipi d’Ecriture pour te libérer et lâcher les vannes de l’écriture ou un accompagnement plus accès sur le processus d’écriture d’un manuscrit avec Ecris ton livre.
Boucle ta ceinture, c’est parti !
Pourquoi écris-tu ?
Cette question peut sembler banale mais elle est fondamentale.
Elle est la base de tout.
Pourquoi écris-tu ? Qu’est-ce qui te pousse à prendre la plume tous les jours ?
Qu’est-ce qui te pousse à poser par écrit tes pensées, tes idées, toutes ces histoires qui te viennent à l’esprit ?
Tu pourrais en effet les laisser filer, t’en amuser cinq minutes et les libérer. Mais non. Tu veux en garder une trace.
Alors pourquoi écris-tu ?
Pour toi ? Pour être lue ? Pour avoir un impact sur la société ?
Pour délivrer un message ?
Parce que c’est vital pour toi, sinon tu as l’impression d’étouffer ?
Sonde en toi pour trouver la raison intime, profonde qui te pousse à écrire.
Est-ce parce qu’écrire te procure un sentiment de plénitude ?
Explore, cherche, trouve.
La raison ou les raisons identifiées te faciliteront la tâche quand tu souffriras d’une panne d’inspiration, d’une baisse de motivation ou que tu te sentiras perdue face à ton histoire, à ta feuille.
C’est comme pour toute activité professionnelle : savoir pourquoi on fait les choses est essentiel.
Que veux-tu raconter ?
Commencer à écrire sans savoir quoi écrire est compliqué. Surtout si on veut écrire sur le long cours.
Cela peut être vouloir écrire une histoire, cela peut être lié à notre pourquoi on veut écrire.
Quoiqu’il en soit, quand on sait quelle histoire on veut écrire, on peut l’écrire. On saura trouver les moyens pour l’écrire, le bon chemin à emprunter.
Je te donne un exemple pour être plus claire.
Je dois tous les jours m’atteler à la difficile tâche des repas.
Qu’est-ce que je vais cuisiner aujourd’hui ?
Ça te parle ?
Pourquoi est-ce que ça nous pèse tant d’ailleurs ? Parce qu’on ne sait plus au bout d’un moment ce qu’on doit cuisiner, ce qu’on veut cuisiner.
Si je suis dans ma cuisine et que je me dis :
Je dois / je vais cuisiner, et que je n’ai aucune idée de quoi,
il y a de fortes chances pour que je ne cuisine rien.
Si, au contraire, j’arrive à trouver une idée et que je sais où je vais, je vais le cuisiner.
Pour clore le sujet cuisine, l’établissement de menus sur le mois m’a aidée à dépasser cette angoisse et cet abattement liés à la recherche de quoi cuisiner tous les jours.
Bon, tout ça pour dire que c’est pareil pour l’écriture.
Si tu sais quelle histoire tu vas écrire, tu vas l’écrire.
Prends le temps de te poser cette question. La réponse peut ne pas être la même en fonction du moment, c’est normal. Ainsi, tu sauras où aller, tu auras un but.
Si tu as des difficultés à le faire, tu peux intégrer un atelier d’écriture pour te proposer les lanceurs d’histoires, et hop, tu te laisses porter, jusqu’au moment où tu y arriveras toute seule !
Ecris sur ce que tu connais
Pour démarrer en écriture, je te conseille de partir de ce que tu connais bien. Appuis-toi sur ton environnement, ce que tu maîtrises, sur un sujet que tu aimes.
Tout d’abord, tu auras plus de facilités à écrire dans la mesure où tu as plein d’éléments sous la main. Tu vas pouvoir déployer une intrigue à partir du connu. Tu étofferas ensuite, tu effectueras des recherches pour être plus précises, renforcer ton histoire mais la dynamique sera déjà lancée. C’est moins intimidant de démarrer sur ce qu’on sait que sur un sujet qu’on méconnaît.
Par ailleurs, parler d’un sujet connu éloigne aussi la peur du regard d’autrui.
Plus on maîtrise son thème, moins on craint de se faire prendre en défaut, de paraître ridicule, ou creux, ou sans substance.
On commence plus en confiance et, petit à petit, on s’essaye à des éléments moins familiers.
Le fond, plus que la forme
La fameuse question de la forme et du fond !
La forme fait peur, surtout en littérature. A combien d’écrivains célèbres est-ce qu’on peut se comparer ? Plein !!! Et ça nous bloque !
Alors, une chose importante, quand tu commences à écrire, fais plus cas du fond que de la forme !
Tu auras bien le temps de te préoccuper de la forme quand tu auras fait tes armes, écrit plusieurs textes, voire un premier manuscrit. Souvent, la forme évolue et c’est avec la pratique et l’expérience qu’on en vient à la travailler et la façonner pour que les mots soient posés avec brio, beauté, puissance et originalité.
Quand on débute, centrons-nous sur le fond. Sur ce qu’on veut dire, faire passer comme message. Centrons-nous sur la force de notre propos, de nos personnages, de notre histoire. Et savoir pourquoi on l’écrit et où on veut aller nous aide terriblement à dégager cette puissance émotionnelle. Oui, il y aura des maladresses, des faux pas, mais si on est sincère, si on croit fort en notre histoire, courte ou longue, on arrivera à faire passer l’émotion et à toucher nos lecteurs.
Souvent on me dit :
« Oui mais tout ça, ça a déjà été dit par quelqu’un d’autre, et par un super auteur en plus ! »
Oui, c’est vrai. Et cet auteur a dû penser la même chose au moment d’écrire son histoire. Mais il l’a écrite avec ses tripes, avec ce qu’il était lui. Tout comme toi tu vas le faire. Et c’est pour cela qu’aucune histoire ne se ressemble.
Le fond. Plutôt que la forme.
Ça bloque !
La page blanche te regarde et ne te lâche pas. Tu trembles car tu sais ce que tu veux écrire, tu sais pourquoi et pourtant, ça ne sort pas.
Aurais-tu peur de ce qu’on peut penser de toi ? Aurais-tu peur de te sentir ridicule ? Pas à la hauteur ? Pas à ta place ?
C’est fort probable. On en passe casi toutes par là. Et ce syndrome de l’imposteur a tendance à revenir régulièrement.
Alors dans ces cas-là, pourquoi ne pas laisser le cerveau conscient de côté ?
Hop. On le pose sur la table !
Et on se branche sur l’inconscient. Celui qui rêve, celui qui ne censure pas.
On se branche sur ce canal et on laisse sortir les mots. Des mots qui n’ont ni queue ni tête. Des bribes de phrases. Des onomatopées parfois. Des mots qui se couchent sur le papier dans n’importe quel sens. Des images. Des fulgurances.
Ça peut te déstabiliser au début mais dis-toi que l’inconscient est une réserve à matière créative.
Reste ensuite à sentir, à identifier le point de départ d’une histoire quand tu auras fini cette première étape « d’évacuation des mots ».
Laisse-toi alors guider par ton instinct, ton intuition. Tu sauras vers quoi t’orienter et il te sera plus simple ensuite d’élaborer ton récit.
Commencer à écrire : 5 points importants
J’espère que ces 5 points t’auront aidée et que tu te lanceras plus en confiance dans l’écriture de tes histoires.
Je t’invite à compléter ces 5 points par une série d’articles que j’ai écrit sur le sujet il y a quelque temps. Comme ça, tu seras fin prête à démarrer!
N’hésite pas à partager en commentaires tes observations, à m’écrire si tu as une question.
Et surtout, ose te lancer !
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