COMMENT REDUIRE LA CHARGE MENTALE DES MAMANS EPUISEES ?

Crevée dès le réveil, épuisée après une journée où on n’a pas forcément fait grand-chose, et une fois au lit, les idées qui continuent de tourner dans ta tête ?

Ca te parle ? Tu dois être victime du syndrome de la charge mentale !

La quoi ? La charge mentale, ce truc affreux et gluant qui colle notamment au cœur et au corps des mamans!

Charge mentale : l’histoire de la goutte d’eau qui fait déborder la baignoire

 

 

 

Je pensais à la charge mentale parce que, une nouvelle fois, je me suis sentie submergée par la tonne de choses à faire et une nouvelle fois je me suis demandé « mais comment tu vas y arriver »?

Se rendre chez le gars de la cheminée pour lancer les travaux et la faire réparer, remesurer la cheminée parce que le gars eh ben il était plus trop sûr que le nouveau poêle passe, reprendre RDV chez le dentiste, contacter le menuisier pour réparer les volets, terminer les bilans des stagiaires pour le boulot, accessoirement retrouver une baby-sitter car la tienne vient de te lâcher du jour au lendemain et que vraiment tu as besoin de 2h par semaine rien que pour toi, pour aller te défouler à la danse.

Où je veux en venir avec tout ça ?

Au fait, que le résultat est super au bout du compte. Les choses sont faites, mises en route, lancées, tout ce que tu veux, mais j’aimerais, oh oui, j’aimerais ne pas avoir à faire tout ça tout le temps moi-même!

J’aimerais que quelqu’un d’autre dans la maison prenne les devants et anticipe, appelle, planifie ce qu’il y a d’incontournable à réaliser au quotidien sans que j’ai à dire:

 » Chéri, tu as appelé le menuisier? »

(ça fait trois semaines qu’on en parle et je le vois toujours pas venir! – réplique difficilement contenue –,

Parce qu’il n’y a pas que cela qui occupe mes pensées, tes pensées. Il y a aussi le périscolaire avec les goûters à prévoir dans les sacs, le chat qu’il faut emmener pour son vaccin et profiter du coup de faire deux courses dans le même coin pour éviter de prendre trop les transports ou la voiture… Le stress de ton cher et tendre à gérer parce que la situation au boulot est peut-être tendue.

Et accessoirement, ton stress à toi.

Bref ! Tu vois ma tête qui explose , là ? charge-mentale

Et mon corps qui retient tout ça parce que ça ne se fait pas d’exploser, justement ?

La charge mentale, c’est quoi ?

Plusieurs articles ont déjà traité cette question, je vais donc faire simple.

Charge mentale :

Trop plein d’informations et de choses à faire pour maintenir l’harmonie du foyer, du quotidien tout en préservant la sensibilité de chacun…sauf la tienne !

Tu me trouves un peu dure ? Peut-être…

Toujours est-il que c’est particulièrement chez les mamans que j’ai pu observer cette surcharge, cette charge émotionnelle. Qu’on soit en expatriation ou pas.

Parfois jusqu’au burn-out. Et ça me fait rager.

Oui. Rager.

 

Pression permanente liée à un conditionnement à toute épreuve

Ça me fait mal, tout d’abord parce que cela reflète un conditionnement incroyable des femmes depuis toujours. Un regard qui n’évolue pas, ou si peu, porté par la société sur notre rôle, la conduite que l’on doit tenir, les pensées que l’on peut avoir. Et nous en sommes également les vecteurs, nous, femmes, mamans.

En effet, il nous semble naturel, du moins, nous le faisons, même sans être forcément des femmes d’intérieur émérites, de tenir propre notre maison, de faire en sorte que tous les rendez-vous, activités, réunions importantes (pas les tiennes évidemment) puissent être réalisées sans heurt. Tout ça en caressant les egos et les sensibilités de chacun. Là encore, je ne parle pas de la tienne de sensibilité.

La société nous dicte cette conduite et je réalise qu’on a bien du mal à se sortir de ce schéma. Parce qu’on veut bien faire, parce qu’on veut que nos enfants soient bien. Oui, on se sent responsable du bien-être de notre petit monde et on développe une forme d’empathie supplémentaire qui muselle en quelque sorte nos besoins fondamentaux.

 

Alors pourquoi on s’énerve autant si on accepte cette charge mentale ?

Je te donne un exemple, tu me diras si tu t’y retrouves.

Quand au moment de passer à table, alors que tu as préparé le repas que tu as voulu équilibré en veillant à ne pas refaire la même chose que le menu proposé à la cantine, après être rentrée du boulot, avoir couru chez le dentiste pour le petit dernier ou encore amené le chat chez le véto, ton mari te dit :

« Ah, mais tu n’as pas pensé à acheter la moutarde ? »

,et il fait simplement  un constat, il n’y a pas de jugement derrière,

ou ton grand te fait remarquer que:

« Non, les épinards comme ça, c’est franchement pas cool »,

,là aussi, simple constat émis par un adolescent qui n’aime pas les épinards,

ton cerveau fait BOUM et tu réponds assez sèchement que:

« Non, la moutarde tu ne l’as pas achetée et les épinards ce sont les rois de la punk cuisine d’abord mais que le punk tu peux pas savoir ce que c’est parce que tu n’es pas né dans les années 70 et que tu n’as donc pas de vraie culture. »

Tu le sens l’énervement ??

Qui dit charge mentale, dit aussi trop plein émotionnel

A force de réfléchir, de calculer le temps, d’organiser, de concevoir, de sélectionner, d’anticiper, notre cerveau n’est jamais au repos. Il est en constante ébullition. Et qui dit « jamais au repos » dit « énorme fatigue » et donc nerfs à bout. La petite goutte d’eau peut faire déborder la baignoire en un rien de temps si on n’a pas réussi à faire le pas de côté qui d’ordinaire nous aide à passer le cap, prendre du recul. Si on n’a pas eu le temps de prendre un petit moment pour nous, notre bouffée d’oxygène, notre shoot de bonnes ondes pour rester un minimum zen.

A ce propos, je t’invite à télécharger gratuitement mon super carnet d’écriture pour t’aider à faire ce pas de côté, à lâcher la pression et surtout à t’évader de ton quotidien.

Peut-on arriver à éviter la surcharge ?

Mais alors, serait-ce si compliqué de laisser la main ? De lâcher cette fameuse prise ?

J’avoue que ce n’est effectivement pas facile. Du moins pour moi. J’ai le sentiment qu’on peut arriver à lâcher du lest sur les choses qui nous concernent directement mais dès qu’il s’agit d’organisation de la maison cela devient plus difficile. On peut penser que cela ne sera pas fait à temps, aussi bien, que ça va fatiguer les autres membres de la famille. Bref, on n’est jamais à court d’excuses !

Par exemple, je fais toujours les valises pour partir en voyage. Et je râle pratiquement à chaque fois de les faire! Alors, pourquoi je ne laisse pas mon mari s’en occuper? Bon, c’est arrivé une fois et j’avoue qu’il y a eu quelques oublis…Mais finalement, était-ce si grave??

Je les fais parce que je dois penser que si je m’en occupe, ce sera fait à temps, que comme ça je n’aurais pas à répéter, « mais au fait, tu as fait ta valise? »  -et ça, j’avoue, ça m’enlève déjà un poids – , parce que je pense qu’il y aura tout ce qu’il faut dans les valises si je les fais moi,…La liste peut être longue.

Tu en penses quoi ?

 

Comment réduire la charge mentale des mamans ?

1. Accepter

Première étape : accepter de ne pas pouvoir tout faire. C’est ainsi. On n’est pas des super woman! On n’est ni des femmes ni des mamans parfaites !

Accepter de ne pas faire les choses parfaitement !

Cela nous aidera à réaliser que nous tirons sur la corde et nous pourrons alors espérer poser les bases d’une réhabilitation. A nos yeux, la réhabilitation, pas aux yeux des autres !

 

2. Communiquer clairement

Maintenant, il s’agit de demander de l’aide, du soutien. Demander à tes enfants et à ton conjoint ce qu’ils peuvent faire pour t’aider. Alléger ton quotidien. Mieux répartir les tâches.

Quitte à devoir tout expliquer de A à Z.

En effet, il peut être évident pour toi de débarrasser non seulement ton assiette mais aussi les couverts, le verre, voire ce qui reste encore sur la table quand tu as fini de manger, mais ça ne l’est peut-être pas pour le reste de ta tribu.

Je vois dans ton regard que « Oui, bon, d’accord, si je dois tout dire, je ne suis pas sortie de l’auberge ». Ben oui, c’est vrai, c’est ainsi. Mais après, l’argument récurrent « mais tu ne me l’as pas demandé » n’aura plus vraiment de poids, et ça, crois-moi, ça allège une partie de la charge émotionnelle. Charge émotionnelle = émotions pas toujours très sympas provoquées par cette fameuse charge mentale.

❇️ Personnellement, je vais tester:

✍️ Faire une liste à mon mari pour lui indiquer tout ce qu’il doit absolument mettre dans la valise. Et lui faire confiance!

Tu la vois maintenant la dynamique un peu plus positive ??

 

3. Cesser de se mettre la pression

On envoie bouler le regard des autres, on respire, on prend le large et on fait comme on peut. Et c’est déjà super !

C’est pas grave si nos enfants n’arrivent pas toujours très bien coiffés à l’école (crois-moi, je sais de quoi je parle!), si les jouets trainent encore dans la salle à manger après le dîner. Tu feras ça demain, ou mieux, demande à ton compagnon de t’aider à ranger, ou fais-le avec tes enfants demain.

Demande toi maintenant où est l’important ?

L’important réside dans les baskets de tes enfants. S’ils sont bien dans leurs pompes, heureux, joyeux, insouciants, c’est que tu fais ton boulot de maman. Prends conscience de tous ces moments avec eux où le courant passe à merveille, où la communication est fluide, où vous rigolez ensemble.

L’important réside dans la complicité que tu peux avoir avec ton conjoint, si tu en as un. Complicité qui puise sa source au-delà des enfants.

L’important réside aussi et beaucoup dans ce que tu ressens, toi. Ton bonheur, ta joie de vivre, avec des hauts et des bas évidemment, mais avec la conviction que tu es à ta place, épanouie.

Prends conscience de tout ça et inscris-le.

 

4. Journal intime: ton meilleur confident

Inscris-le dans un cahier, un journal intime, un journal de bord. Note-le pour le voir écrit, l’ancrer en toi et pouvoir t’y accrocher quand le moral flanche. Quand la fatigue est trop grande.journal-intime-charge-mentale

Prends l’habitude, si cet outil te parle, d’y consacrer quelques minutes tous les jours. Tu verras, cela te fera du bien. Tu pourras y lâcher les émotions trop fortes, prendre du recul. Te parler, aussi. Et voir émerger des choses essentielles que tu avais reléguées loin, bien loin.

5. Ne te compare pas aux autres !

Je le dis et je le répète, la mère parfaite est une mytho ! ??

On galère toutes, on a toutes des coups de blues, des moments où on veut juste que le temps s’arrête pour avoir enfin le temps de souffler, de ne rien faire. On connaît toutes cette sensation de vide, de désarroi face à la tache immense d’être maman. A cette aventure hors du commun dont les épreuves semblent parfois impossibles à surmonter.

 

Prête à réduire cette charge mentale?

? Tu sens ce poids sur tes épaules, cette liste de taches à accomplir qui ne finit jamais. Tu aimerais un moment de paix, une trève.

? Je le sais, c’est épuisant. Mais dis-toi qu’il est possible de ralentir, de sortir de cet engrenage et de se redonner une place hors de ce cercle vicieux.

?? Je terminerai sur une image soufflée par une amie pour t’aider à faire ce premier pas hors du cercle.

Celle du fauteuil. Son fauteuil. Son havre de paix, son territoire à elle et rien qu’à elle.Quand elle est sur son fauteuil, elle est dans son espace physique et de pensées. Il est délimité.

⭐️Trouve ton fauteuil à toi, cet endroit tangible ou pas qui t’apporte la bulle d’air nécessaire à ton équilibre.

Petite proposition amicale:

? Rejoins-nous dans l’atelier TIPI d’écriture pour déconnecter, t’amuser et décompresser avec d’autres femmes qui ont besoin de lâcher la pression!

Je suis convaincue que tu ne le regretteras pas!

Je m'inscris à l'atelier TIPI et je réduis ma charge mentale!

Tu n’es pas seule, nous ne sommes pas seules ! Et nous sommes toutes PARFAITEMENT IMPARFAITES !

Bien à toi,

Une maman imparfaite et fière de l’être…même si elle râle !?