Comment réveiller ta vie intérieure?

La journée passe , sans heurt, sans problème. Tout va bien. Les enfants sont en forme, tout se passe bien à l’école.
Au boulot, c’est bien aussi. Tu fais bien ton travail, tu t’entends bien avec tes collègues.
Ton mari est présent, il t’encourage dans ce que tu fais.
Oui, vraiment, la journée, les journées se passent bien. Sans souci.
Or, chaque soir, quand tu te couches, tu te sens un peu moins présente.
Chaque soir, quand tu te couches, tu te sens un peu plus vide. Comme si on aspirait ton énergie motrice. Ta vitalité intérieure, celle qui fait que tu ES toi.
Celle qui fait que tu as parcouru le monde plus jeune, que tu as participé à des challenges incroyables.
Où est passée cette énergie?
Où est passé l’envie de faire, d’oser de nouvelles choses?

Comment réveiller ta vie intérieure?

 

D’où vient ce sentiment de vide?

Tu cogites, tu tournes et retournes tout cela dans ta tête et tu ne vois pas vraiment de réponses. Encore moins de solution.
Tu as envisagé à un moment de lancer ton activité ou encore de changer de métier. D’écrire un livre aussi!

Et puis, très vite, tu t’es dit qu’il fallait te former, qu’il fallait du temps, de l’argent. Que tout ce que aimerais dire dans ton bouquin, on l’avait déjà dit avant toi. Et tu as laissé tomber. De toutes manières, à quoi bon? C’est trop tard!
Si tu avais pu choisir une autre voie à la fac, ce serait différent.
Si tu étais née quelques années plus tard, avec un horizon professionnel plus ouvert, ce serait différent.
Si… Les excuses se bousculent au portillon!
Tu t’endors la tête pleine d’excuses…et de regret.
Petit à petit l’amertume s’installe.

Tu regardes de travers tes copines qui ont osé et réussissent pas trop mal dans leur reconversion.
Tu es moins patiente à la maison. Tu sautes à la gorge de ton conjoint pour la moindre raison.
Bref, tu sens que ça ne va plus? Ca déraille.

 

La crise de la quarantaine?

Peut-être. Ou celle d’avant la quarantaine. Ou celle d’après.

Ou celle de l’expatriation quand on vit loin des proches et qu’on est partie pour suivre son conjoint ou sa conjointe.

Toujours est-il que le vide est là, que le vertige s’installe et qu’on ne sait plus trop comment faire pour y remédier.

Le besoin de donner du sens à nos vies est fondamental. Ce n’est pas qu’une question d’égoïsme. Je dis cela car quand tout va bien en apparence, notre entourage a du mal à comprendre pourquoi on dérape. Pourquoi on désire autre chose. Pas forcément plus, mais différemment.

Un besoin de vivre plus simplement.

D’être entouré(e) de nos proches.

De se sentir ancré(e).

De se réinvestir dans un métier qui nous implique dans la vie politique et sociale.

Les raisons sont nombreuses et variées.

Mais quand on sent cette petite voix, ce petit grain de sable qui vient enrayer la machine, ne faut-il pas l’écouter? Au risque de se perdre et d’entraîner avec nous notre entourage?

Ces questionnements existentiels n’ont pas forcément de réponses autres que celles qu’il faut aller puiser, chercher en nous.

Comment j’en suis arrivée à me poser ces questions?

Parce que je connais cette situation.
Je connais ce désarroi. Ce vide. Cette sensation de regarder passer sa vie. De se sentir bloquée, impuissante, dans une situation, certes, confortable mais qui ne nous ressemble pas. Qui ne nous ressemble plus.
Alors, on fait quoi dans ces moments-là?

 

L’écriture: une alliée de taille

Je te propose une chose qui a marché pour moi. Qui marche encore, car des moments de blues, j’en ai encore.
Qui marche aussi pour plein de personnes que j’ai accompagnées.
Je te propose de te réveiller, de réveiller ta vie intérieure, de rallumer la flamme avec l’écriture.
Une écriture libre, amusante, facile qui réactive l’envie, l’espoir, la fierté de faire, l’estime de soi.
Une écriture qui fait grandir ta confiance, qui te donnera envie de marcher ensuite à pas de géant vers tes nouveaux projets.

Je sais combien le noeud au ventre, la boule dans le ventre sont terribles quand on se sent piégé(e)s dans notre propre vie. Quand on a le sentiment d’être un(e) raté(e) et de ne plus avoir de place pour le positif.
Arrête la machine avant d’en arriver là et saute dans le bain créatif de l’écriture!
Tu verras, ça va te faire un bien fou!

L’écriture, mais sous quelle forme?

Il existe plusieurs moyens d’utiliser l’écriture.

L’écriture créative pour lâcher la bride aux idées, pour lâcher prise aussi. On entre dans une dimension éloignée de notre quotidien et cela nous permet d’ouvrir notre esprit à autre chose. On est dans le spontané.

Elle peut s’exprimer par l’écriture de fictions, de petits ou grands récits, par des jeux d’écriture en ateliers ou non. Plusieurs techniques peuvent t’aider à débloquer ton imaginaire par le bias de la créativité.

L’écriture introspective

Là aussi, un éventail large de techniques entre en jeu. Que ce soit le journaling, l’écriture spontanée, intuitive, répondre à des propositions d’écriture ciblées sur tes problématiques du moment comme je le fais avec mes clients, l’écriture proprioceptive pour réguler ses émotions, s’interroger avec distance.

Le journal créatif

C’est un outil formidable que je découvre et explore de plus en plus. Anne-Marie Jobin en est la fondatrice et propose régulièrement des ateliers. On mêle l’écriture à d’autres médiums créatifs. On laisse aller la pensée, on se connecte à son inconscient et on ressent, on voit ce qui émerge.

Je l’utilise beaucoup dans mon approche introspective car elle est très libératrice. Elle touche à l’art-thérapie, à ce qui d’ordinaire n’est pas dit. A ce qui est si difficile à exprimer.

 

Comment sortir du pilotage automatique et réveiller sa vie intérieure?

– s’écouter, savoir identifier la limite à ne pas dépasser quand cela commence à nous titiller.

– assumer cette sensation. Nous avons le droit de l’expérimenter, même si notre situation globale est confortable.

– l’écriture est un excellent moyen de prendre conscience des manques, des failles et d’apporter un bien-être aussi, un apaisement.

 

As-tu déjà ressenti ce sentiment de perte de sens? Ce besoin de changement?

Que fais-tu à ce moment-là?