Cette semaine, je rentre dans le vif du sujet et te dis en quoi l’écriture peut nous aider quand on frôle ou qu’on traverse un burn-out parental.

PASSER DU BLUES AU BLEU QUI OUVRE DES PORTES

L’écriture comme machine à enrayer la colère

Les colères ponctuent notre vie de parents.

Des colères qui submergent tout, qui avalent tout.

On subit l’émotion, on ne la maîtrise pas forcément.

Colère du parent qui n’en peut plus, qui ne sait plus par quel bout le prendre

et qui craint de passer la limite.

Prendre la plume est un acte délibéré. Choisi. On reprend le contrôle pour ainsi dire, on redevient actif et on subit moins.

Grâce à elle on décide de vider son sac, de déposer sur le papier ce qui nous heurte, nous met en colère, nous révolte, tout ce qu’on ne peut pas dire à nos enfants, à notre conjoint.

Tout ce qu’on ne peut pas dire et qu’on ressent, tout ce que la parentalité amène de dualité.

On écrit, on rature, on déverse le trop plein d’émotions fortes. On le garde ensuite ou on le déchire.

L’idée est de retrouver une légèreté, d’éviter de donner forme à ce flot de pensées pas toujours positif.

Ne pas le renier, car ce qu’on vit, ressent, est important, fait partie de la vie et de notre construction en tant que parent, mais l’écarter pour ne pas blesser.

Juste pour moi

Hurler sur le papier est une catharsis. Cela nous libère. Tout est permis, on ne censure pas.

Quand on écrit on s’adresse à soi, à la page, on ne cherche pas à plaire, à montrer coûte que coûte. Cela aide beaucoup.

On ne se sent pas jugé. On peut se confier à la page. Lui dire tout ce qu’on a sur le cœur, souvent gros, pleurer sur elle.

Se défaire de ce trop plein d’émotions soulage.

Ce n’est qu’une première étape mais elle permet de souffler.

De conserver un tant soit peu de confiance, de clarté dans ses pensées.

De ne pas se perdre.

Rébellion, colère, joie, tristesse, angoisse, tout peut être consigné par écrit. Comme un exutoire.

On sort les mauvaises ondes, on les met à terre, on les regarde et on les affronte.

Pas de regard méprisant, pas de sourcil levé de la voisine d’en face,

pas de bruit de bouche désapprobateur de la cliente qui fait la queue derrière nous.

On peut tout dire au papier !

RETROUVER SON CHEMIN

Une fois qu’on a tout lâché, on souffle. On retrouve un regain d’énergie positive.

« Si, si, madame je vous jure, je l’expérimente régulièrement. »

En ce moment, notamment, avec cette période de confinement qui s’éternise, j’ai tendance à craquer plus facilement, à avoir largement moins de patience. C’est dur. Je le dis.

Ecrire m’est donc vital. Et c’est d’ailleurs l’une des raisons pour lesquelles j’ai eu l’idée d’écrire cet article aujourd’hui.

On craque tous et c’est normal !

Premiers pas

L’écriture va nous permettre, après cette phase de lâcher-prise, d’aller chercher au fond de nous des réponses, une paix intérieure.

Grâce à elle et à des activités ciblées, je vais pouvoir installer une routine, un moment rien que pour moi, qui va m’aider à ne plus penser, à me centrer uniquement sur moi et sur mes émotions.

L’écriture m’aide à comprendre alors certaines choses, pourquoi certains rouages demeurent bloqués.

Elle m’autorise aussi à être bienveillant(e) avec moi-même, à me dire des mots doux, des mots d’amour.

L’écriture permet de transposer, changer de point de vue pour mieux accepter sa propre situation.

Elle permet enfin de transformer les états négatifs en quelque chose de plus positif et constructif.

Cela ne se fait pas du jour au lendemain, mais la répétition libère petit à petit les maux et soulage.

Le corps reprend une respiration, le ventre se dénoue et l’énergie revient.

 

Que retenir ?

Ecriture défouloir, pour CANALISER,

Ecriture créative pour TRANSFORMER cette émotion forte,

Ecriture introspective pour ALLER PLUS LOIN, essayer de COMPRENDRE pourquoi la colère monte si fort.

A tout âge, l’écriture nous aide à faire face, à oser un pas vers ce qui nous dépasse.

 

ET SI ON ECRIVAIT ENSEMBLE?

En tant que maman qui perd pied de temps à autre, je sais que l’écriture est un outil puissant pour remonter à la surface.

Je l’utilise au quotidien.

Je propose aujourd’hui un atelier d’écriture qui rassemble certaines techniques que j’emploie pour mettre à plat les choses,

être plus à l’écoute de soi-même et se dire du bien.

Ne pas perdre de vue le bon.

Je t’invite à y jeter un œil juste ici et me contacter si tu as des questions.

Tu peux aussi me retrouver tous les jours en ce moment sur ma page Facebook, pour partager un instant d’écriture.

L’important, si tu vis cette situation, est de ne pas t’isoler.

Ose parler de tes difficultés, ose demander de l’aide. Tu n’es pas seul(e) !

 

Et toi, as-tu vécu ou vis-tu encore ces moments où tu as l’impression que tu n’y arrives pas ?